SWEET PANTS
HISTOIRE
Fondé en 2012 par Benjamin Kalfon et Jacky Attal, Sweet Pants s’est d’abord fait connaître autour d’un produit unique : le pantalon de jogging. Décliné dans toutes les couleurs et dans toutes les coupes, il habille les silhouettes des ados et millennials en quête d’un look « street » et confortable. Un phénomène dans les cours d’école. Fort de son succès, la marque française lance, en 2017, le Warrior, un pantalon cargo « esprit surplus militaire ». Très vite, il devient le best-seller de la maison.
Les fondateurs de Sweet Pants ne voulaient pas rester les deux jambes dans le même jogging. Malgré le confort dudit pantalon, Benjamin Kalfon et Jacky Attal ont étoffé leur collection. Depuis septembre dernier, la griffe mixte propose donc des pièces à manches, des doudounes et une team jacket (un bombers à capuche), qui s’ajoutent aux joggings, sweats et pulls. Team jacket qui a été lancée en collaboration avec Schott.
Fidèle à sa large gamme de couleurs, Sweet Pants décline ses doudounes et sa team jacket dans dix coloris différents, du plus sage au plus flashy. « Chaque saison, nous développons une famille de produits. Fin janvier, nous allons présenter des polos et, au printemps, des chemises. Nous ne voulions pas que l’on nous mette dans une case « molleton » », indique Benjamin Kalfon.
A l’heure actuelle, la marque fondée en 2012 possède dix magasins à l’enseigne, tous gérés en succursale. Cette année, elle va ouvrir à Boulogne-Billancourt au centre commercial Les Passages, avant de se poser à Cap 3000 à Nice en septembre. En parallèle, elle reste en recherche active du « bon emplacement » à Lyon, Aix-en-Provence, Strasbourg, Bordeaux, Lille et Toulouse. « Nous souhaitons mailler le territoire français avec nos magasins dans des villes où nous sommes déjà performants. En revanche, nous ne tenons à pousser beaucoup plus le wholesale. La marque est vendue dans 280 multimarques en France et nous avons de bons taux de sortie », précise le cofondateur.
L’ensemble de la collection (homme, femme, enfant) est également distribuée au Bon Marché, dans une quinzaine de Galeries Lafayette pour la collection masculine et au Printemps pour la ligne enfant. La griffe fait aussi de bonnes performances sur son e-shop, qui réalise trois fois les ventes du meilleur magasin à l’enseigne.
Comme de plus en plus d’acteurs du secteur, les deux fondateurs ne se positionnent pas dans une stratégie pro-soldes. Benjamin Kalfon explique : « Il est compliqué aujourd’hui de ne pas solder du tout mais notre idée est de solder le moins possible sur les fins de stocks, les soldes d’été et d’hiver et le Black Friday. Nous avons participé au Black Friday pour la troisième fois et c’est de plus en plus énorme pour nous. C’est allé au-delà de nos attentes. Nous le prenons comme une façon de déstocker sur une période courte. Nous ne faisons pas plus de promotions. Sinon, nous perdons le respect du client. »