BENSIMON

À L’ORIGINE
Il y a un goût pour le style transmis de père en fils. D’abord grâce à la friperie de Charles Bensimon, le grand-père, à Oran en Algérie.

1962
Puis, via le plus grand surplus militaire de l’époque créé par le père et l’oncle, Simon et Emile Bensimon, en région parisienne.

« J’ai grandi dans les grosses balles de vêtements cerclées de métal de l’armée ! » Serge Bensimon

UN TOUR DE MAGIE, ÇA VOUS DIT ?

1978
Serge Bensimon rejoint la friperie et apporte sa touche personnelle. Le surplus, c’est bien mais avec un twist mode c’est encore mieux ! Il customise sahariennes et parkas, ces pièces taillées dans de belles matières et avant tout fonctionnelles, pour y insuffler une note créative…

« L’objectif est de susciter à nouveau du désir, de l’envie à partir de fripes, d’objets dont personne ne veut plus en les transformant. » Serge Bensimon


La même année, ils reçoivent 100 000 tennis de gymnastique blanches de l’armée française. Ces tennis, Serge va les teindre. Après un véritable travail de recherche et un long processus de développement, il met au point une technique capable de colorer la toile sans déborder sur le caoutchouc. Paf, inspiré de cette expérience, Serge imagine un nouveau modèle de tennis. Un des iconiques de la marque est né et met tout Paris à ses pieds.

Pour la petite anecdote (et pour les cinéphiles), elle incarne même l’une des héroïnes du film « L’Effrontée » réalisé par Claude Miller, car aux pieds de Charlotte Gainsbourg.

DANS L’AIR DU TEMPS

Le premier vestiaire Bensimon est en une des magazines et incarne un engagement politique. Dévoilées en pleine guerre du Vietnam, ces parkas, sahariennes et tennis ont une portée politique.


NAISSANCE DU SURPLUS BENSIMON

1983
Serge demande à son frère Yves de le rejoindre pour développer le Surplus Bensimon. Si Serge est aux manettes du style, Yves veille quant à lui à la dynamique commerciale.
Et là, tout s’accélère…

1984
Les vêtements bien coupés font leur entrée… Une ligne de prêt-à-porter inspirée par le vestiaire militaire et twistée par Serge. Teinture, délavage tie and dye inondent la collection. C’est aussi à ce moment-là que Serge signe son premier engagement : bannir le noir du catalogue.

1989
Le tout premier concept store français fleuri dans le Marais. L’envie de Serge ? Mêler mode et mobilier dans une même boutique. Alors oui, peut-être que vous trouvez cela banal mais pour l’époque, c’est du jamais vu. Il en profite pour présenter du mobilier artisanal fabriqué par les Amishs de Pennsylvanie avec lesquels il organise également une collecte de recyclage du bois issu de leurs fermes.

1994
Pour les 10 ans de la marque, Serge et Yves inaugurent une capsule « B.S », une compilation de leurs iconiques qui reviennent de saison en saison.

2004
La tennis Bensimon est exposée aux Galeries Lafayette. Pour l’occasion, elle est rhabillée par les plus grands noms de la mode. Entre autres : Jean-Paul Gaultier, Agnes B ou encore Cacharel. Le point de départ qui va ouvrir la voie à de nombreuses collaborations et aux premières séries limitées.

2008
Les deux frères donnent un petit coup de main à leur librairie préférée, Artazart. Elle fait donc son entrée dans la famille des boutiques Bensimon.

2009
Guidés et inspirés par l’art, c’est tout naturellement qu’ils décident d’ouvrir la galerie S Bensimon. Un lieu où ils convient la jeune création internationale.