REQUINS

Requins : L’esprit marseillais aux pieds

1. Une marque née à Marseille, fière de ses racines

Créée dans les années 2010 à Marseille, Requins est une marque française de chaussures qui puise son identité dans les valeurs de la rue, de la Méditerranée et de la culture populaire urbaine. Loin des standards du luxe ou des baskets mainstream, Requins s’inscrit dans une démarche artisanale et authentique, portée par une jeunesse qui revendique sa singularité.

Le nom “Requins” évoque la force, la fierté et le flair du sud, tout en assumant un côté provocateur, tranché, voire marginal. Chaque modèle incarne une forme de résistance culturelle, une appartenance à un territoire – le Sud, Marseille, la rue – et une envie de bousculer les codes de la mode urbaine.

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2. Une philosophie de la rue, avec des crocs

Requins, c’est plus qu’une chaussure : c’est un symbole.

• Fierté locale : la marque met en avant Marseille et ses quartiers, dans une dynamique de valorisation du “terroir urbain”.
• Anticonformisme : pas de compromis sur l’identité visuelle, Requins assume des designs massifs, souvent agressifs, inspirés par l’univers du rap, du foot et des ghettos.
• Création indépendante : loin des chaînes industrielles, la marque reste attachée à une certaine indépendance créative et une fabrication à taille humaine.
• Culture et transmission : elle parle à une génération consciente de ses origines, désireuse d’affirmer son style sans se fondre dans les tendances internationales.

Requins revendique ainsi une esthétique brute, directe, parfois dérangeante, mais toujours sincère.

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3. Des perspectives d’avenir aiguisées comme des dents

Alors que la sneaker culture est dominée par les géants mondiaux, Requins trace son chemin en marge, avec une base fidèle de clients, notamment dans le sud de la France, mais aussi dans d’autres grandes villes via les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille.

Ses axes de développement incluent :

• Collabs avec des artistes et rappeurs locaux, pour ancrer encore plus son ADN dans la culture de rue.
• Développement d’une gamme textile (hoodies, casquettes, survêtements), souvent portée par les fans de la marque.
• Présence renforcée sur les réseaux sociaux, avec des clips urbains, des shootings street, et une image de marque très visuelle.
• Ouverture à l’international, notamment vers le Maghreb ou l’Afrique francophone, où la marque commence à faire parler d’elle.

Dans un monde de plus en plus normé, Requins propose une alternative claire, forte, radicale. Une marque qui ne veut plaire à tout le monde, mais plaire à ceux qui se reconnaissent en elle.

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Conclusion

Requins est l’illustration vivante de ce que peut être une marque indépendante, enracinée dans son territoire et portée par une vision claire. À Marseille comme ailleurs, elle incarne une jeunesse qui ne veut pas seulement suivre la mode, mais la déchirer, la redessiner, la revendiquer. Le futur des Requins s’annonce incisif — et mordant.